Intervention d'urgence [feat Christ & Syntara] - TERMINE
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Dim 2 Nov - 12:17
Aujourd'hui est une belle journée. Je sirote un café dans la salle de repos après avoir osculté quelque personnes pour un rhume ou encore des petites douleurs parci-par-là. Je lis un magazine lorsque soudain un jeune assistant débarque à toute vitesse dans la salle. Il parle mais il stresse tellement que les mots sont incompréhensibles et il tremble de tout son corps.
- Hé, calme-toi. Inspires et parle calmement, en me levant du fauteuil dans lequel j'étais bien installé.
- Il y a un blessé grave, il perd beaucoup de sang ! dit-il après avoir prit une grande inspiration.
Je hoche la tête, enfile ma veste de médecin et sort de la salle. L'assistant me montre le chemin tandis que je cours vers l'entrée du bâtiment. Une fois arrivé sur les lieux, je vois deux brancardiers qui s'occupent d'un homme dans un sale état, un audacieux à en juger par les vêtements, et... Syntara est là. J'accélère et viens au chevet du patient.
- Il a perdu beaucoup de sang, dit le premier brancardier tandis qu'une infirmière arrive. Je réfléchis à toute vitesse puis je regarde mon amie.
- D'accord, Syntara raconte-moi ce qu'il s'est passé ! On va l'opérer d'urgence, dis-je en poussant le brancard en direction d'une salle d'opération.
Je dis à l'attention de l'infirmière :
- Préparez cinq millilitre d'anesthésiant !
Je regarde derrière moi pour voir si Syntara nous suis ou non, bien qu'au fond de moi je préférerai qu'elle n'assiste pas à ça. Nous entrons dans la salle et l'assistant m'aide à mettre l'Audacieux sur la table d'opération.
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Syntara Daleray
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Dim 2 Nov - 13:57
Intervention d'urgence
Après être sortis de la voiture, je recommence à paniquer. De une, je n'ai normalement pas droit d'être là et de deux Christ perd trop de sang. J'ai peur qu'il y laisse sa vie, m'abandonnant par la même occasion. Je ne pouvais pas le laisser partir! J'attrapais sa main alors que les brancardiers nous font entrer dans le bâtiment. Je sens des larmes couler le long de mes joues mais je n'y fait pas attention, trop occupée à serrer la main de Christ. Je n'ose même plus regarder sa blessure tellement elle me fait peur. Je fixe son visage, ses yeux clos et sa bouche légèrement entrouverte pour laisser passer une respiration saccadée. Je tremble en me demandant si je le reverrais sourire un jour, ou encore en me disant qu'il ne pourra peut-être plus jamais poser les yeux sur moi. J'ai mal, à l'intérieur de mon corps je sens mon ventre se torde et mon coeur se serrer. Je pousse un gémissement, inquiétant légèrement les brancardiers. Mais ils comprennent bien vite que c'est seulement parce que j'ai peur et non pas parce que je suis blessée aussi. Des bruits de course se font entendre et je relève la tête, mes cheveux venant cachés une partie de mon visage. Ma bouche est entrouverte, et j'ai le regard apeuré mais lorsque je reconnais la personne qui arrive, je ne fais qu'éclater en sanglot. Adam arrive à notre hauteur, apparemment surpris de me voir ici. Je n'écoute rien, je suis juste là debout près de Christ et de mon meilleur ami en train de pleurer. Adam parle, aux brancardiers puis à moi mais je suis incapable de comprendre le moindre mot qui sors de sa bouche. Je ne fais que le suivre lorsqu'il pousse le brancard de Christ vers une salle d'opération. Mon ami se retourne pour voir si je les suis puis il entre dans la pièce. Elle est éclairée par une lumière blanche. J'essuie mes larmes en essayant de me calmer mais lorsqu'il soulève Christ pour le changer de place et que l'audacieux pousse un petit gémissement de douleur, je me met à crier. Un cri strident, pleins de reproches à mon ami et à celui qui l'aide. Je tombe à genoux par terre, cachant mon visage entre mes mains et suppliant Adam de faire attention. Après quelques minutes où je me suis balancée d'avant en arrière, j'arrive à prononcer ma première phrase depuis mon arrivé. -Si il lui arrive quoi que se soit, je t'en porterais responsable Adam! Je sais que tu es un excellent médecin et tu es mon meilleur ami mais je te préviens que s'il meurt je te tuerais de mes propres mains! Le ton de ma voix est menaçant, prouvant que je suis capable de mettre à exécution mes paroles. Je sais qu'il n'y serait pour rien si Christ venait à mourir mais pour moi il ne serait plus qu'un homme à tuer pour venger l'audacieux. La vengeance et la peine peuvent changer une personne, moi elles me transforment en vrai monstre, et ça Adam le sait parfaitement bien.
-S'il lui arrive quoi que se soit, je t'en porterais responsable Adam! Je sais que tu es un excellent médecin et tu es mon meilleur ami mais je te préviens que s'il meurt je te tuerais de mes propres mains! lâche mon amie d'une voix qui trahit son inquiétude face au problème mais aussi le fait que je suis potentiellement sur une corde qui risque de se rompre. Nous entrons dans une salle d'opération et je lance à mon amie d'une voix ferme : - Syntara tu reste a l'extérieur, c'est un ordre ! La porte se referme derrière moi, pendant ce temps l'assistant déplace l'Audacieux pour le mettre sur la table d'opération. Je serre les dent, parce que je m'en veux d'avoir parlé comme ça à Syntara, tandis que je me lave les mains pour éviter tout risque d'infection et d'aggraver le cas de l'Audacieux puis je mets des gants et un masque avant de me rapprocher de la table d'opération où se trouve à présent mon patient. - Ciseaux ! dit-je. Un assistant m'en tends un puis je découpe le pantalon de l'audacieux de sorte à dégager la blessure. Je repose ensuite les ciseaux et l'assistant enlève la partie découpe du pantalon. Je regarde l'état de la blessure, sa position et je regarde directement si une veine fémorale à été touchée. Je pousse un soupire de soulagement, je désinfecte la blessure puis je me prépare. - Il a de la chance, seulement l'artère touchée a été touchée et elle s'est bien clanpée. dit-je en prenant du fil résorbable et une aiguille puis je recouds délicatement l'artère pour permettre au flux sanguin de reprendre son cours. Une fois l'artère recousue, je vérifie que la blessure est bien propre, que je n'ai rien oublié dedans et je m'occupe de referme cette blessure à l'aine. Au bout d'un moment, j'ai finit de recoudre la blessure de l'Audacieux. Je repose les instruments. - On va le remettre doucement sur le brancard et on va l'emmener en salle de réveil, déclarais-je en retirant mes gants et mon masque. Nous prenons l'audacieux, le remettons sur le brancard puis je sort de la salle pour l'emmener en salle de réveil. Je le dépose sur un lit et, sachant bien que Syntara a du me suivre, je dit : - Il va s'en tirer mais il va devoir se ménager pour éviter que la blessure de se réouvre et s'aggrave !
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Ven 9 Jan - 18:48
INTERVENTION D URGENCEAdam Lupo Fletcher, Syntara Daleray & Christ Dalton
Plus le temps s'écoulait, plus le sang s'échappait du corps de l'audacieux, plus sa conscience disparaissait. Christ était à présent das un état comateux profond. Heureusement quelque part pour lui qui n'apprécie pas spécialement les hôpitaux; surtout les aiguilles; il n'avait ni vu, ni ressentit le personnel soignant s'afférant autour de lui, implantant de nombreuses aiguilles dans ses bras pour faire passer les divers poches : anesthésiant, hydratant... Avant de découper la totalité de ses vêtements pour avoir une meilleure vision du cas et ne rien laisser passer. Il ne voit pas non plus la jeune sincère affolée par la scène qui se déroule devant ses yeux, ni la peur de le perdre embrouillant ses jolies prunelles. Alors que les brancardiers transfert le brun sur la table d'opération, l'intense douleur l'éveil légèrement, des gémissements à peine imperceptibles sortent de ses lèvres entrouvertes, s'accompagnant d'une légère grimace. C'est alors que l'anesthésiste insère l'aiguille dans l'une de ses veines. Après un bref instant, Christ sombre dans un profond sommeil; laissant ainsi le champ libre au médecin de travailler. Quand à l'état de Syntara... Heureusement que l'audacieux n'en a pas conscience. La jeune femme étant dans tous ses états, allant même jusqu'à proférer des menaces de mort envers son meilleur ami s'il ne le sauve pas. Paroles un peu extrême tout de même, non ?! A ce moment là, le brun est bien loin de se douter des profonds sentiments qu'entretien la jeune sincère à son encontre; même s'il a quelques soupçons. Tandis que l'une des infirmière aspirait le sang s'écoulant de la plaie béante du côté droit de l'audacieux avec "un appareil", le médecin érudit observa la blessure puis le patient sous tous les angles. Il sembla soulagé en s'apercevant qu'aucune autre blessure n'était présente et qu'aucune partie interne vitale n'avait été atteinte. Adam nettoya avec minutie la plaie béante avant de la désinfecter puis la recousu adroitement sans plus attendre. L'opération dura un certain temps mais rien ne vint les troubler et tout semblait être revenu à la normale pour Christ. Il fût à nouveau transféré sur un brancard, puis conduit dans une chambre individuelle où les infirmières nettoyèrent soigneusement le reste de son corps avant de l'installer confortablement dans le lit. Elles le bordèrent puis l'une d'entre elle lui réimplanta une perfusion hydratante avant d'y injecter une légère dose d'antidouleur. L'anesthésiant ayant terminé de faire effet, le patient était à présent plongé dans son propre sommeil, il ne tarderait certainement pas à se réveiller et ses douleurs suivraient. Cependant, Christ était un audacieux, et en tant que tel, l'infirmière savait pertinemment que leur résistance à la douleur était élevé et qu'une dose si minime lui suffirait très certainement à supporter cette épreuve. Si tel n'en était pas le cas, il lui suffirait de demander à son éveil. Elle sortit de sa chambre refermant la porte derrière elle et rétorqua en direction de la jeune sincère prête à la bousculer :
- Je suis navrée mademoiselle mais il a besoin de repos et de calme. Je vous serai grés de bien vouloir vaquer à vos occupations, et de revenir le voir ultérieurement.
L'audacieux n'avait pas du tout conscience de tout ce qui s'était déroulé durant son coma mais le réveil sera difficile.
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Sam 10 Jan - 18:13
Intervention d'urgence
Les mains d'Adam ne tremble pas, il est toujours aussi concentré que lorsque nous nous entraînions ensemble de temps à autre. Il veut toujours tout faire à la perfection, c'est ce que j'adore chez lui. Mais en ce moment, je ne peux m'empêcher de paniquer. Nous rentrons dans la salle d'opération et, alors que je m'apprête à les suivre, j'entends Adam me dire: - Syntara tu reste a l'extérieur, c'est un ordre !
Puis la porte claque devant mon nez. Je souffle de façon exaspéré mais ne fais rien pour contredire mon ami. Il a raison, je risquerais d'empirer les choses si j'étais avec lui. Je pars m'appuyer contre le mur et je glisse doucement à terre, les jambes repliées contre mon menton et mes bras les entourant. Je cache ma tête entre mes bras et ferme les yeux un instant. Malgré la peur, je suis tellement épuisée par ma journée que je finis par m'assoupir. Un sommeil léger car lorsque la porte s'ouvre et que le brancard de Christ passe devant moi, je me réveille. En moins de cinq secondes, je suis débout et j'ai le temps de voir le magnifique visage de Christ avant qu'il disparaisse dans une nouvelle pièce. Je le suis pour voir une infirmière lui injecter un produit dans les veines. Il à l'air de sombrer profondément dans le sommeil. L'infirmière ressort mais, alors que je commence à entrer dans la pièce sans faire attention à elle, elle me dit d'une voix neutre: - Je suis navrée mademoiselle mais il a besoin de repos et de calme. Je vous serai grés de bien vouloir vaquer à vos occupations, et de revenir le voir ultérieurement. J'ai envie de la frapper mais je sais que ça n'arrangerait rien alors je la laisse refermer la porte. Une petite fenêtre me permet de le voir. Il est beau comme ça, paisible et endormi. Au moins je sais que pour l'instant il ne ressent pas la douleur. J'ai l'impression qu'il s'écoule des heures avant que je sente la main de quelqu'un se poser sur mon épaule. Je me retourne et tombe nez à nez avec Adam. Ce n'est que là que je me rend compte que je pleure. Je me blottis dans les bras de mon meilleur ami, m'excusant de m'être emportée contre lui. Après quelques minutes, je desserre mon emprise sur lui pour murmurer: -Promets moi qu'il ira bien! Je suis toujours dans un état de stresse élevé mais je ne veux pas l'admettre.
- Je suis navrée mademoiselle mais il a besoin de repos et de calme. Je vous serai grés de bien vouloir vaquer à vos occupations, et de revenir le voir ultérieurement, dit-une infirmière apres être sortie de la chambre. Je suis en train de remettre ma blouse quand je vois Syntara regarde par la petite vitre sur la porte. Je me pince les lèvres puis je me rapproche d'elle. Syntara se retourne vivement, c'est à ce moment que je constate qu'elle pleure. Elle me prend dans ses bras, s'excuse de s'être emportée et je pose mon menton sur sa tête tandis que je lui caresse le dos d'une main et la tete de l'autre. -Promets moi qu'il ira bien! murmure-t-elle au moment où elle met fin à notre étreinte. Je lui fait un petit sourire de sorte à la rassurer. Je lui effleure la joue et dit : - Je te le promet mais toi tu dois le surveiller pour que sa blessure ne se rouvre pas. Et si t'a le moindre problème, infection ou autre, tu viens me chercher ! Je lui donne une petite tape sur l'épaule. - Tu peux aller le voir, il va avoir besoin de toi à son réveil parce qu'il risque d'être désorienté, dit-je en lui ouvrant la porte et en l'invitant à entrer. Je regarde rapidement Christ, il me rappelle ma famille et mes ami, j'esquisse un sourire puis je laisser Syntara à son chevet. Je referme la porte derrière et soupire, j'ai sauvé une vie aujourd'hui mais ça ne suffit pas pour réparer ce que j'ai fait, la vie que j'ai détruite. Je le remord me hante mais je suis obligé de faire avec, malheureusement. Je serre les mâchoires puis inspire à fond, expire et je marche dans le couloir pour prendre la direction des habitations.
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Mar 27 Jan - 20:04
INTERVENTION D URGENCEAdam Lupo Fletcher, Syntara Daleray & Christ Dalton
Effectivement, frapper l'infirmière n'aurait en rien arrangé les affaires de Syntara; cependant Christ aurait sans nul doute pensait la même chose s'il avait été à sa place et que l'infirmière eut été un infirmier. Question de principe ! Durant ses heures passées à faire le pied de grue devant la chambre d'hôpital, la jeune femme était sans doute bien loin de s'imaginer tout ce qui se tramait dans l'esprit de l'audacieux. Au début, son esprit était encore trop embrumé pour faire naître quoi que ce soit mais par la suite ce fût une multitude de souvenirs réels et d'inventions approximatives sur tous le brouhaha que le cerveau avait capté durant ce laps de temps; il essayait d'interpréter mais cela donnait des choses vraiment étranges. Plusieurs souvenirs de son enfance démonisés surgissaient dans son esprits...
...
Le jeune Christobald, alors âgé de 10 ans, voyait trois érudits en blouse blanche tentant de le maintenir immobile alors qu'un autre arrivait vers lui affichant un sourire sadique, une énorme seringue dans la main; Jeanine observait la scène les bras croisés sans dire autre chose que :
- Tiens toi tranquille ! Ce n'est qu'un mauvais moment à passer pour ton bien et celui de notre communauté !
Des larmes commencèrent à couler le long de ses joues alors que ses prunelles s'écarquillèrent sous la douleur atroce que l'aiguille lui procurait en transperçant sa peau, l'homme sadique semblait y prendre un certain plaisir et prenait son temps. Christobald poussa quelques cris de douleurs avant de se mordre les lèvres jusqu'au sang, voyant que la première option procurait trop de plaisir à son tortionnaire. Jeanine s'approcha lançant un regard sombre à l'homme qui s'empressa d'en finir avant de caresser machinalement la petite tête de son protégé.
- Bien ! Tu es un bon petit soldat. Elle sourit légèrement puis rétorqua envers son équipe.Maintenant nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses.
...
Après plusieurs épisodes de ce genre, l'audacieux se réveilla en soubresaut : à l'affut et sur la défensive, ses yeux écarquillés cherchèrent tout ennemi aux alentours; il remarqua la présence de Syntara à ses côtés et s'apaisa un peu. Du moins jusqu'à se rendre compte des perfusions et autres branchements présents sur sa personne, sa fréquence cardiaque fit à nouveau un bond, il retira méthodiquement les perfusions avant d'arracher les tuyaux de son nez puis toussa difficilement avant de reporter son attention sur la jeune sincère qui sembla surprise. L'audacieux se tient la gorge cherchant des yeux une source d'eau, Syntara sembla avoir compris son malaise puisqu'elle lui tendit un verre d'eau quelques instants plus tard. Il le prit sans plus attendre et le but lentement par à-coups, laissant son corps reprendre doucement le dessus. Toujours silencieux, Christ observa plus attentivement la pièce dans laquelle il se trouvait... il s'agissait bien à son grand désarroi d'une chambre d'hôpital, il n'aimait pas vraiment ce genre de lieu et n'allait certainement pas s'éterniser ici; à moins d'y être contraint et forcé pour de très bonnes raisons. Puis il vint à s'observer lui-même, ses affaires d'audacieux avaient tout bonnement disparues, il était à présent vêtu d'une tenue bleu marine en papier faisant un bruit d'enfer au moindre mouvement. Il supposa malheureux que ses vêtements d'audacieux avaient été découpé en chiffons pour le "bon" déroulement de l'opération. Non pas qu'il y tenait comme à la prunelle de ses yeux, mais quand même, il se voyait mal sortir ainsi dans la rue et encore moins rentrer dans ses quartiers. Christ avait une envie folle de se lever, sortir d'ici en trombe, sauter de toit en toit pour aller rejoindre le train puis sa chambre paisible mais il ne se voyait pas sortir de ce lit dans cette tenue... surtout devant la jeune Syntara. Il aimait son corps et le partageait volontiers avec de belles demoiselles désireuses de découvrir son anatomie mais là il n'était pas dans une position de force. Il détestait ce genre de moment. La présence de la jeune femme l'agaça sur ce point; il n'aimait pas se montrer en position de faiblesse, il aimait garder l'image de quelqu'un de fort à qui l'on doit le respect. Chose qui lui semblait de plus en plus délicate depuis sa destitution du poste de leader, il ne lui arrivait que des "emmerdes". D'un autre côté, la présence de la sincère le rassurait un peu sans qu'il n'en connaisse les raisons exactes. Il l'appréciait certes mais pourquoi sa présence lui faisait du bien à cet instant à ses côtés, cela il l'ignorait totalement ? Il bût la dernière gorgée d'eau présente d'eau du verre avant de reporter son attention sur la jeune femme, il rétorqua difficilement, la voix faible, se raclant la gorge discrètement à plusieurs reprises :
- Merci...
Il tendit le bras droit pour déposer le verre sur la petite tablette roulante à ses côtés puis se ravisa sentant une forte douleur s'éveiller dans son côté droit... La douleur se réveillait lentement mais sûrement, bientôt les sédatifs ne feraient plus effet. L'audacieux grimaça légèrement portant son regard vers la douleur, il se pencha légèrement sur la gauche afin de moins utiliser son côté droit et déposa le verre sur le plateau avant de se laisser doucement revenir à sa place. Christ afficha un léger sourire à Syntara pour faire disparaître son inquiétude et déposa sa main droite sur sa main déposé sur le lit quelques instants plus tôt avant de reprendre avec moins de difficultés.
- Ne t'en fais pas, je vais bien ! J'ai connu pire !
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Ven 30 Jan - 18:22
Intervention d'urgence
Je sens un doux frottement contre mon dos et je m'aperçois qu'il s'agit de la main d'Adam. Alors que je m'éloigne doucement, il effleure ma joue, comme lorsque l'on était dans la même faction. Notre relation me manque, j'ai l'impression qu'on s'éloigne de plus en plus et, à cette pensée, j'ai un pincement au coeur. Sa voix, douce comme une plume, me parvient de loin. - Je te le promet mais toi tu dois le surveiller pour que sa blessure ne se rouvre pas. Et si t'a le moindre problème, infection ou autre, tu viens me chercher ! Tu peux aller le voir, il va avoir besoin de toi à son réveil parce qu'il risque d'être désorienté. Il m'ouvre la porte, me laisse entrer puis s'éloigne dans le couloir. Je vais m'asseoir sur une chaise, proche du lit où se trouve Christ.
Il se réveille en sursaut, apparemment affolé par quelque chose. Je le fixe un instant, surprise, avant qu'il enlève toutes les perfusions de ses bras. J'essaye de protester mais je n'ose pas, trop soulagée de le voir réveillé pour lui faire une réflexion. Il se tourne vers moi, une main posée contre la gorge, me demandant apparemment à boire. Je lui tends le verre d'eau qui est sur la petite table à nos côtés, le fixant toujours avec des yeux ébahis.Après avoir finit le verre, il me dit d'une voix faible: - Merci... Ce n'est pas le Christ que je connais. Celui en face de moi est faible, presque craintif alors que celui que je connais est fort, un leader né. Ma gorge se serre à cette pensée, me rappelant mon ancienne vie mais je chasse vite cette idée de ma tête, peu désireuse de me remémorer trop de souvenirs. Il se pencha pour poser le verre d'eau sur la table avant de se raviser, surement à cause de la douleur. Je m'apprête à me lever pour l'aider avant de me raviser, pensant qu'il pourrait le prendre mal. Je posais ma main sur le lit, une expression inquiète sur le visage, alors qu'il retentait sa chance. Cette fois ci, il mit le son poids sur son côté gauche et réussit à faire ce qu'il voulait, avant de retomber doucement à sa place. Il tourna la tête vers moi, un petit sourire collé aux lèvres, peu convaincant. Pourtant je ne fis aucune réflexion, attendant que lui même parle. - Ne t'en fais pas, je vais bien ! J'ai connu pire ! Je soupirais, me rappelant parfaitement les journées audacieuse, souvent semé d’embûches. Je m'étais fait plus d'une cicatrice durant ces 16 ans passées dans cette faction. La plus importante était celle situé juste au dessus de ma hanche gauche, longue d'au moins 8 centimètres. Frissonnant en pensant à ma blessure, je me concentrais sur la main de Christ posée sur la mienne pour ne pas réfléchir à autre chose. D'une voix peut-être un peu trop méchante, je lui dis: -Je suis ravie de le savoir, mais laisse moi démentir tes propos car, si, je dois m'en faire. Adam a lui même dit qu'il fallait faire doucement, et je doute que tu ais les mêmes connaissances que mon meilleur ami. Je m'arrête ici, me mordillant la lèvre inférieure en me rendant compte de mon ton agressif. Plongeant mon regard dans ses yeux noisettes, je repris d'une voix plus douce, plus gentille. -Je ne remet pas en cause ton intelligence, je te met simplement en garde. Ton "J'ai connu pire" tu le garde pour toi, car je suis bien assez stressée comme ça ok? J'enlevais ma main de sous la sienne, ne souhaitant aucun contact physique avec mon ancien leader, de peur de raviver la flamme presque éteinte de ma "passion" pour lui. Bien sur, je ne ressentais rien pour lui mais tout de même, je ne supportais pas de le toucher.
INTERVENTION D URGENCEAdam Lupo Fletcher, Syntara Daleray & Christ Dalton
Même si la jeune femme avait protesté, cela n'aurait rien changé; cela aurait peut-être même empiré les choses. Elle ne connaissait visiblement pas l'adversion de Christ pour les aiguilles et tout ce qui s'y raccroche. Sans compter, sa crainte de paraître faible aux yeux des autres, surtout aux yeux de ceux qu'il aime. Il avait là de grandes raisons de paniquer et de vouloir fuir, pour aller se réfugier chez lui dans un lieu dans lequel il se sentait à l'abri. Cette position de faiblesse ne lui plaît et ne lui convient guère; à Syntara non plus visiblement; mais il sait qu'elle ne sera que de courte durée, le temps qu'il s'échappe de ce lieu maudit. Afin de rassurer la sincère sur son état, il détourna son attention sur elle, un léger sourire aux lèvres.
- Ne t'en fais pas, je vais bien ! J'ai connu pire !
Syntara soupira profondément. Etait ce en réaction à ses paroles ? A ses pensées en les entendant ? Ou bien les deux à la fois ? L'audacieux était encore bien trop dans les vaps pour s'en soucier plus que cela. Elle frissonna ensuite, visiblement plongée dans ses pensées, puis elle porta son attention sur la main caressante de Christ avant de rétorquer d'un ton sec :
-Je suis ravie de le savoir, mais laisse moi démentir tes propos car, si, je dois m'en faire. Adam a lui même dit qu'il fallait faire doucement, et je doute que tu ais les mêmes connaissances que mon meilleur ami.
Elle stoppa là sa réplique se mordillant la lèvre inférieure, sans doute avait-elle senti son ton très autoritaire; tel une maman qui gronde son fils qui a fait une bêtise. Syntara plongea son regard dans celui de Christ, qui resta sans dire mots sachant que la jeune femme s'inquiétait réellement pour lui, puis elle reprit d'un ton plus doux :
-Je ne remet pas en cause ton intelligence, je te met simplement en garde. Ton "J'ai connu pire" tu le gardes pour toi, car je suis bien assez stressée comme ça, ok ?
La jeune femme ôta sa main de sous la sienne, visiblement peu réceptive à ses marques de réconfort. Il ne comprenait pas réellement son rejet. Elle qui semblait si inquiète pour lui. L'audacieux n'était pas vraiment d'humeur après une telle épreuve et cela l'agaça. Christ perdit son sourire, haussa les sourcils et rétorqua d'un ton moins courtois.
- Je n'ai peut-être pas les mêmes connaissances que "ton meilleur ami" en médecine... mais je connais mon corps avec ses limites et ses réserves.
Il reporta son regard ferme dans celui de la jeune femme avant de reprendre du même ton.
- Je n'ai pas besoin d'une nurse, je ne suis plus un enfant. Je quitterai ce lieu quand j'estimerai en être en mesure.
A cet instant, Christ ignorait tout des sentiments de la jeune sincère à son égard; il n'avait jamais été habitué à être materné depuis la disparition de sa famille et n'aimait pas être vu en position de faiblesse, alors qu'on cherche à le rabaisser ainsi dans cette posture lui plaisait encore moins. Son intention n'était pas de ferme du mal à Syntara; enfin pas consciemment en tout cas; mais son ego reprenait rapidement le dessus sur sa compassion et sa sollicitude. Le jeune homme détourna bien vite le regard de la jeune femme non désireux de voir sa réaction. Mieux valait pour elle qu'elle ne s'attache pas trop à lui, c'était aussi cela qu'il avait essayé de lui faire comprendre une fois de plus.
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Mer 4 Fév - 18:01
Intervention d'urgence
Christ haussa les sourcils et perdit son magnifique sourire. Ce changement de comportement me fit mal. Sa voix, auparavant si douce, devint dure et je me sentis soudain minuscule. Il avait la même expression que mon père lorsqu'il me grondait. J'avalai ma salive avec difficulté, écoutant ce qu'il avait à me dire. - Je n'ai peut-être pas les mêmes connaissances que "ton meilleur ami" en médecine... mais je connais mon corps avec ses limites et ses réserves. Je n'ai pas besoin d'une nurse, je ne suis plus un enfant. Je quitterai ce lieu quand j'estimerai en être en mesure. Le bel audacieux détourna son regard, comme pour ne pas voir ma réaction. Ma mâchoire se contracta, alors que j'essayais de contenir mon amertume. Sachant que je risquais de réagir comme une gamine, je restais un moment sans rien dire. Il ne m'avait jamais parlé avec tant de dureté. Christ, après la mort de mes parents, était devenu une sorte de protecteur pour moi, et je ne pensait pas qu'il serait un jour capable de me parler ainsi, aussi méchamment. Je passai ma main dans mes cheveux, les emmêlant entre mes doigts sans y faire attention. Puis, crachant presque les mots, je dis en me levant: -Très bien, fais comme tu veux! Moi je ne compte pas subir ta méchanceté sans rien dire. J'attrapais ma veste en cuir, qui était sur la chaise où j'étais assise quelques secondes plus tôt. Je jetais un dernier regard à Christ, disant avec encore plus d'amertume: -Tu n'es vraiment qu'un crétin si tu n'écoutes même pas les conseils d'un médecin! Puis je me dirigeais vers la porte pour partir et laisser Christ derrière moi.
INTERVENTION D URGENCEAdam Lupo Fletcher, Syntara Daleray & Christ Dalton
- Je n'ai peut-être pas les mêmes connaissances que "ton meilleur ami" en médecine... mais je connais mon corps avec ses limites et ses réserves. Je n'ai pas besoin d'une nurse, je ne suis plus un enfant. Je quitterai ce lieu quand j'estimerai en être en mesure.
Visiblement les paroles et le ton de l'audacieux ne plurent pas à la sincère qui sembla ravaler sa salive avec difficultés, sans rétorquer mot. Christ détourna ensuite le regard. Il eût un long silence; seul les bips des machines dont il avait arraché les tuyaux les reliant à lui raisonnaient dans la pièce. La jeune femme semblait avoir du mal à encaisser sa dureté. Lui qui avait toujours été doux et attentionné avec elle. Il ne la vit pas jouer avec ses cheveux, ni aucun traits de son visage durcit, il n'entendit que ses paroles qu'elle feula comme un chat en colère tout en se levant fuyante :
- Très bien, fais comme tu veux! Moi je ne compte pas subir ta méchanceté sans rien dire.
Syntara marqua une pause durant laquelle il perçut un nouveau bruit de chaise; il supposa qu'elle prenait sa veste s'apprêtant à partir. Il ne la retiendrait pas, pas cette fois. Puis la jeune sincère reprit pleine d'amertume.
- Tu n'es vraiment qu'un crétin si tu n'écoutes même pas les conseils d'un médecin!
Christ ressentit un léger pincement au cœur mais préféra ne pas se retourner, la laissant partir furax malgré tout. La porte s'ouvrit en grande pompe créant un courant d'air bref avant de flanquer bruyamment. L'audacieux ne porta pas un regard vers la porte avant de se glisser à nouveau sous les draps un bref moment pensif. Il se sait bien trop faible pour le moment pour tenter la moindre évasion et sait pertinemment que cela ne serait pas raisonnable. L'audacieux laisse donc ses paupières se clorent tandis que les bras de Morphée l'entraine dans un sommeil profond.