Ma faction d'origine était les Audacieux. Je m'y plaisais bien et pourtant, je n'aimais pas vraiment les gros bras inutiles. Je jugeais avec plus de finesse, et ne combattait pas pour rien. Alors quand j'ai passé le test pour déterminer ma faction suivante, je suis tombée sur Sincère. Bien que je m'y sois préparée, j'étais un peu dégoûtée de ne pas être du même sang que les miens. Je n'avais pas vraiment d'autres choix, de toute façon. L'heure du choix avait enfin sonnée. Tous étaient dans cette salle, assis à attendre le moment fatidique. Moi, j'étais plutôt tranquille quoique angoissée. Je connais déjà mon choix. Enfin, j'entendis résonner mon nom dans toute l'assemblée. Je me levais et me dirigeai vers la sentence d'un pas assuré, sans même lancer un regard aux gens qui m'observaient. Une fois arrivée sur l'estrade, je m'emparais du couteau. Je déposais mon sang dans l'urne de mes pensées. J'entendis simplement le présentateur annoncer
×Sincère !×
et les cris de cette même section qui m'accueillaient les bras ouverts. Je voulais changer les choses, et j'espérais pouvoir les changer. Je me battrais pour des causes justes, peu importe ce qu'en diraient les gens. C'était pas vraiment mon choix de départ. J'avais tout d'abord penser à ne pas déshonorer ma famille en choisissant leur faction. Je les trouvais tellement libres et tellement invaincus. J'avais besoin de changer les choses et non de les laisser stagner. J'avais toujours voulu exprimer mon opinion librement en laissant libre cours à mes capacités physiques.
Je m'avançais alors, le regard froid, vers ces nouvelles personnes qui formèrent ma nouvelle famille. Je ne savais pas si cela allait vraiment m'être utile puisque je m'étais toujours débrouillée seule, et je venais de renoncer aux dernières personnes en qui j'avais confiance. Peu m'importe ce qu'il se passerait et qui serait sur mon chemin alors, j'étais libre et indépendante et je le resterais. Mon nouveau métier était agent de protection, je m'évertuais de protéger les civils des actes criminels et autres tout en gardant ma franchise et ma justesse de côté. J'avançais de moi-même, sans être poussée par quelqu'un, et c'était ça, pour moi, le meilleur des sentiments...